19 novembre 2015

la TURQUIE, l'Europe ...la fin.(pour le moment)

Le passage de la frontière entre la Géorgie et la Turquie est une plaisanterie: 30 mn au total, après avoir quand même doublé une file impressionnante de camions.



 A la frontière: une mosquée (pas celle-ci, qu'on vous montre car elle a un design particulier).
Une autre mosquée sera le dernier bâtiment à notre sortie.
 
à défaut de vous montrer le magnifique monastère troglodyte de Sumela en rénovation et de toute façon invisible à cause du brouillard et du mauvais temps, voici un joli chemin qui y mène.

 La mer Noire presque jusqu’à Istanbul…  .

Paysages de rêve, soirées au clair de lune face à la mer …? 
Et bien non, des maisons, des immeubles, des usines, des casinos "Las Vegas"  s’empilent ou s’entassent entre la mer et la montagne toute proche.
Par ailleurs, il pleut,  il fait froid. Vite, on avance au rythme des essuie-glaces.

C’est le week-end des élections législatives : tous les  villages ou  les villes sont décorés comme pour une grande kermesse aux couleurs…du parti du Président.

Pour nous consoler de la traversée si rapide de la Turquie, nous faisons une pause à Istanbul que nous pensions juste traverser.
Byzance, Constantinople, Istanbul: symbole de voyages et d'échanges entre l'Orient et l'Occident


le bazar est également décoré des couleurs de l'AKP

une place du bazar


la Mosquée Bleue








Pour le trône, un tapis de pierres précieuses

vue des fenêtres de Sainte Sophie: au fond, la Mosquée Bleue

 
toujours Sainte Sophie, profil droit

 

les pavillons de Topkapi




voici la dernière image - point final de notre voyage: cette ville-musée  merveilleuse qui enjambe l'histoire et
unit l'Europe et l'Asie (on est épuisé par tant de lyrisme!)
 
Bulgarie, Serbie, Croatie 

 
en Serbie: pour les amateurs des chalets Jeujura

 
des noms aux consonances russes en Slovénie
 

galeries marchandes à Zagreb

 

 
pas de guide, on peut suggérer que ceci est la place...principale de Zagreb sans doute
 
 ...Slovénie ...Italie.

 
Que peut-on dire à la fin de notre voyage ? Quand repart-on ? !!

Comme nous l'explique une baroudeuse au long cours (!) : "en voyage nous devons nous adapter, et bien au retour, à nous de trouver de nouveaux repères"; heureusement il y a le sourire des petits et des grands, un petit  ventre qui s’arrondit, promesses d'autres projets - différents.

 
Des réflexions ou remarques en désordre:

- Un énorme regret : ne pas parler la langue. Notre connaissance très minimum du russe a facilité les  premiers contacts mais on reste sur notre faim d’un côté comme de l’autre.

- nos progrès énormes en mime : on peut presque tout dire!

- pendant notre voyage, le temps n'existait pas (pensions-nous): nous avancions à notre rythme. La réalité est un peu différente: nous avions les bornes dates-de-fin-de-visas qui nous ont "coincés" souvent. Dommage pour ces lieux si beaux où nous aurions aimé rester un peu plus: nous allons être obligés d'y retourner!

- Nous avons parcouru 25 000 km en 4 mois. Def est "comme neuf!"

- Nous avons emporté trop de choses: on vit sans problème (mais différemment ) avec ce qu'on trouve sur la route. Nous avons consommé très peu de viande, privilégiant les légumes parfumés avec des herbes. 

- On a un peu découvert la vie des routiers: wahoo! de la piste cassée, poussiéreuse venant de Chine aux attentes interminables aux postes frontières, quelle vie pendant des semaines.

- la rencontre avec des voyageurs étonnants : à vélo, en stop, ce ne sont pas des "rigolos" partis d'un coup de tête comme on en a rencontrés également. Les vrais sont partis depuis longtemps (2 depuis 4 ans, seuls), ils avancent au gré des rencontres, travaillant pour aller plus loin. Par exemple une jeune Belge seule qui pédalait sur les routes du Kirguistan venant de son pays. Ils sont clairs, racontent leur route, ce qu'ils y trouvent et savent aussi écouter. 

- Un souhait : ne pas arriver les mains vides dans un pays. Cela évite d'être trop "consommateurs  de beaux paysages" et puis, ça enclenche des relations plus réelles. Mais quoi ? à nous d’y réfléchir.
 
 L’accueil ou les gestes gentils ou le petit coup de main de nombreuses personnes ; ça aide lorsqu’on se sent (un peu) fragilisé en terre inconnue et ça nous remplit de respect pour ces personnes si éloignées et souvent démunies.
 
- la variété incroyable des paysages. Le Tadjikistan étant sans doute le plus contrasté: des plateaux lunaires à 4000m aux vallées étroites cultivées comme autrefois.

- le sentiment que certains pays sont des poudrières en équilibre politique précaire.

- L'importance du pain.  C'est la base de la nourriture, certains ne peuvent ajouter qu'une tasse de thé, un morceau de pastèque ou un fromage séché comme repas. Une personne travaillant à l'OMS  nous disait d'ailleurs que certaines évaluations OMS se faisaient avec l'unité "pain".


Pour copier le Routard et autre Lonely, voici notre page culturelle:

CUISINE

La recette des Lagman (http://www.anouveausurlaroute.fr/?p=1066)

Ingrédients :
600 g de farine
200mL d’eau
600 g de moutons ou de bœuf
100 g d’huile végétale
150 g d’oignons
100 g de carottes
200 g de poivrons
50 à 100 g de tomates
400 g de pommes de terre
30 g d’ail
30 g d’aneth
 
• Les pâtes
Mélanger farine et eau pour faire une pâte à laisser reposer une demi-heure.
Rouler la pâte pour en faire des fils d’un demi-centimètre de diamètre. Couper-les et les faire bouillir dans de l’eau salée. Après la cuisson, les égoutter et les rincer dans de l’eau froide et de l’huile.
• La préparation
Couper les oignons et les poivrons en morceaux. Faire revenir la viande coupée en petits morceaux avec les oignons dans l’huile végétale. Ensuite ajouter les carottes et les poivrons et laisser frire pendant 8 à 10 minutes. Ajouter alors les tomates et à la fin des pommes de terre et l’ail coupés. Assaisonner de sel et de poivre.
Enfin mélanger les pâtes et la préparation précédente puis parsemer le dessus du plat d’aneth avant de servir.
lagman
 


 
 
PLOV Kazakh, Turkmène, Ousbek... (pour 6 à 8 personnes) lisez le lien où j'ai trouvé une des recettes du plov: dépaysement garanti.  http://gastronomie.blog.lemonde.fr/2014/05/05/le-plov-de-gulzada/

700g de paleron de bœuf ou de collier d’agneau, découpés en cubes (1 à 2 cm)
80 ml d’huile végétale neutre (pépin de raisin, tournesol, ou olive légère)
2 gros oignons jaunes, émincés
4 carottes, pelées et râpées
3 gousses d’ail pelées et émincées
Sel, poivre du moulin
Paprika, cumin
2 feuilles de laurier
500g de riz blanc long
2 cébettes ou aillets
1 petit bouquet d’aneth, persil ou  coriandre

Dans une cocotte en fonte, sur feu très vif, faire chauffer l’huile, et faire rissoler l’oignon jusqu’à ce qu’il soit bien doré et odorant. Retirer de la cocotte et réserver. Dans la même huile, faire colorer les morceaux de viande en remuant bien. Saler, poivrer et ajouter une pincée de paprika (on peut aussi mettre un peu de cumin). Lorsque les morceaux sont bien caramélisés (« comme des petits morceaux de charbon » dit Gulzada), remettre l’oignon rissolé, puis les carottes râpées, l’ail, les feuilles de laurier et remuer. Ajouter 1 litre d’eau, porter à ébullition, baisser à nouveau le feu et laisser mijoter (à découvert) environ 30 minutes, jusqu’à ce que la viande soit bien tendre.
Pendant ce temps, rincer le riz à l’eau froide plusieurs fois, puis laisser tremper dans de l’eau froide bien salée pendant une quinzaine minutes (le rinçage du riz permet de retirer le surplus d’amidon, afin que les grains gonflent et se détachent bien). Egoutter.
Plov 3 ©Camille Labro
Plov en cours de cuisson

Ajouter le riz dans la cocotte avec deux ou trois bonnes pincées de sel. Remuer rapidement, reporter à ébullition puis baisser le feu à moyen. Laisser cuire à découvert jusqu’à ce que l’eau soit presque complètement évaporée. Baisser alors le feu au minimum, faire des trous dans le riz avec le manche d’une cuillère en bois, couvrir hermétiquement (si besoin, emballer le couvercle dans un torchon) et laisser mijoter environ 20-25 minutes, sans ouvrir, mais en tournant la cocotte d’un quart de tour de temps à autre pour que la chaleur soit répartie uniformément. Garnir de cébette ou aillet haché et des herbes ciselées, servir dans une assiette creuse, avec de la salade verte.

Plov 1 ©Camille Labro
 
 
MUSIQUE :
 
-> Yalla Shahrisabz  : cherchez sur youtube, c'est gentiment rétro mais le refrain colore nos souvenirs
 
-> Googoosha (nom de scène de Goulnara, fille du Président) / duo G.Depardieu (pour rigoler un peu)
 
 
LIVRES :

*Bride Stories (Kaoru Mori) Manga
 
*les cavaliers (Kessel)
 
* Omar Khayyâm:(XIe ):
 
Mon coeur m'a dit: "Je veux savoir, je veux connaître !
Instruis-moi, Khayyâm, toi qui as tant travaillé !"
J'ai prononcé la première lettre de l'alphabet, et mon cœur m'a dit :
"Maintenant, je sais. Un est le premier chiffre du nombre qui ne finit pas..."
 
....Si tu as greffé sur ton cœur la rose de l'Amour,
Ta vie n'a pas été inutile,
Ou bien si tu as cherché à entendre la voix d'Allah,
Ou bien encore si tu as brandi ta coupe en souriant au plaisir.


et voilà!   До свидания 
 
 
 
 


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