29 novembre 2018

BOLIVIE





Nous arrivons par la petite ville Villaron séparée de sa "jumelle" argentine par un petit cours d'eau.
Les frontaliers passent de l'une à l'autre par un pont sans démarche administrative aussi nous apercevons un curieux spectacle : une file ininterrompue de personnes chargées de leur sac de toile colorée, tirant des remorques pleines à craquer croise une autre file cette fois revenant à vide vers l'Argentine...
Villaron est un grand bazar.

Un beau paysage de montagnes colorées nous accompagne vers Tupiza : ce sera notre point de chute plutôt qu'Uyuni qui est logiquement le point de départ vers le Salar.
Bon choix : Tupiza est une ville agréable et vivante cernée par la montagne. Ce week-end, fête de l'université, des cortèges d'étudiants dansant accompagnés de la fanfare étudiante passent dans la ville. Est-ce la rentrée ou la fin des cours ?
Il faut nous mettre à la mode bolivienne : la place centrale ne s'appelle plus San Martin mais elle est toujours le coeur ombragé de la ville. 
    Incursion dans la vallée de Sillar et Palala à l'ouest de Tupiza.




Un berger nous fait une démonstration de sa bolla que son ancêtre du Paléolithique lui a léguée.










Pour les passionnés des trains .... Emile ? Daniel ? Timoé ?
Le cimetière de trains d'Uyuni, sur la ligne qui conduisait le précieux sel vers Potosi au nord. 
Le sel avait un rôle important pour l'exploitation de l'argent des mines de la région N.


Direction Uyuni et son Salar. Nous avions choisi notre itinéraire de façon à arriver avant la pluie qui rend le Salar impraticable : ouf ! on arrive à temps.
Il mesure 12 000 km2 à 3600 m d'altitude. C'est également une réserve importante de lithium. 
Rien n'arrête le regard, au loin les îles semblent flotter sur de l'eau car ici, on ne sait pas si on est sur du sel, de la glace, de la neige : tout est blanc, lisse, FROID, sous un soleil implacable. c'est une expérience réellement incroyable.
On s'y perd aussi, pour rejoindre le village de Jirira et son volcan Tunupa au nord. Ici comme souvent, le sol (désert?) est transformé en champs de coca lucratif.




maison de sel
Patrick surveille les éventuels Bolivosaures qui attaquent de préférence les véhicules des touristes.
Et ben voilà ! Au secours Timoé !

Maison de l'île d'Incahuasi - l'île aux cactus







Les montagnes transparentes se superposent



le bois de cactus est utilisé pour la construction, certains meubles - même les bancs (on a enlevé les épines)

encore des lamas ! leur poil est utilisé pour faire des objets solides (sacs, cordes)
le "marché" avec ses bananes de différentes sortes, ses fruits de la passion, énormes ananas roses, mangues variées




fête à San Cristobal


Puis le joli village d'Alota. Aucune ressemblance avec son gros voisin San Cristobal : ici rien n’a changé. En début d’après-midi on entend que les rires de 3 petits enfants baladant un chiot, talonnés par la mère-chienne qui fait semblant de sourire.
Quelques notes discordantes : la fanfare de l’école secoue la torpeur du village.


Laguna Hediondas




surprise : au milieu du désert un mur...qu'on contourne pour découvrir un défilé bien caché et ses habitants
des viscaches, sorte de lapins à longue queue, pas farouches

Encore une belle surprise. On se gare ici la nuit tombée, on se réveille dans l'enchantement de l'Arbol de Piedro.
Nous aurons le temps d'en profiter : impossible de démarrer le matin. Il faudra réchauffer le filtre à gas-oil avec la bougie anti-moustique réservée aux soirées romantiques. Grrrrr!
Maintenant, Grodef sera garé avec le filtre du côté du soleil levant : ça aide (un petit peu)
Au lever du soleil  pas de petite toilette et pain gelé réchauffé au gaz ; à 11h : belle chaleur, on oublie le froid.


Voici les jolies vigognes, on se demande de quoi elles se nourrissent. Leur laine était réservée autrefois à l'empereur inca.

Laguna Colorado : joyau du parc national de faune andine Eduardo Avaroa. : changeant à chaque moment de la journée, une merveille glacée.


Ca, c'est quoi : lama, vigogne ????




thermes de Chalviri à 4400 m : + de 30° tandis qu'à l'extérieur ....brrrr!
les geysers (pas vus) de Sol  de Manana : un concentré de Yellowstone avec les cohortes de touristes assorties





désert de Dali





La frontière avec le Chili est proche :
dernier cadeau de la Bolivie : la Laguna Verde 4400 m que surplombe le volcan Licancabur 5950m
La Laguna Verde ne ressemble à aucune autre : c'est une plaque de verre gravée par les vents.


Côté chilien, les habitants de San Pedro d'Atacama nomme affectueusement ce volcan "la colline du village" !
Il domine la plaine verdoyante de San Pedro (2000 m plus bas) sans laisser deviner la solitude désolée du versant bolivien.

Notre gros regret en quittant ce pays : nous avons eu bien des difficultés avec le froid, le GRAND vent et l'altitude.
Difficile pour nous de rester et nous promener dans ces lieux magnifiques autant qu'on l'aurait voulu.


Patagonie - Terre de Feu

Pas d'itinéraire sur la carte pour vous montrer nos déplacements, le sud du continent est bien compliqué avec son découpage naturel des ...