16 janvier 2019

CHILI 2




Pardon pour cette carte approximative, le Chili est grand 4330 km, mince 90 km minimum ; pour vous évitez de consulter un atlas et mieux imaginer le paysage, la frontière entre l’Argentine et le Chili c’est la Cordillère des Andes (altitude max 6891 m), au centre une plaine riche accueille la vigne introduite par les Jésuites et produit le Pisco (alccol) et tous les vins devenus célèbres.

Nous passons au Chili le 24 décembre, par la route du col Agua Negra absolument magnifique mais qui se mérite…(voir et revoir les photos de l'épisode précédent) 
Ambiance festive à la frontière, ce qui n’empêche pas une fouille gentille par les Chiliens refusant les aliments frais et tout ce qui est d’origine végétal.
Après cette journée dans des paysages sauvages on a le choc de découvrir une vallée dont les flans des dernières montagnes sont recouvertes de linceuls beigeâtres protègeant les plants de vignes.
Bien sûr pas un m2 dispo pour poser Grodef qu’on gare le long de l’entrée d’une grande propriété viticole ; on accroche nos guirlandes de Noël (merci Coline, la tienne s'allume encore !) sur un algorrobo voisin : prêts pour Noël. On garde en cadeau le bisou et les voeux du garde de la vieille église offerts la veille. 

La vallée de l’Elqui, route des Estrellas : très touristiques avec le fameux Pisco alcool du coin et le souvenir de la poète Gabriela Mistral prix Nobel. Grodef se pose dans un camping au milieu des vignes ; l’eau si rare de l’autre côté de la montagne-frontière est utilisée à profusion pour arroser les vignes : des torrents parcourent toute la vallée.

Nous allons admirer les étoiles dans un des observatoires si nombreux au Chili. On y apprend entre autres que les Incas utilisaient les étoiles pour cultiver : ils plantaient puis récoltaient les pommes de terre en fonction de la position de la constellation du Taureau.
On peut nommer les 3 étoiles que nous avions souvent remarquées : ce sont les «3 Marie» -la ceinture d’Orion, nous voyons la Croix du Sud : l'étoile qui fait rêver puis on apprend que c'est Vénus qui apparait en fin de nuit l’été (c’est le contraire l’hiver) ….

Enfin la côte pacifique, elle rencontre la Panaméricaine. Symboles...

Un gros bourrelet de nuages barre l’horizon : c’est un phénomène météo local qui crée un micro-climat tropical au parc de Fran Jorge dans la région déserte de la côte, on y traînera pas : tout est calibré, organisé, étriqué, trop.

Enfin : VALPARAISO !



synonyme de voyages lointains bercés de chansons de marins…

Notre maison d’hôtes est à l’image de la ville : « bohemian » comme le résume Mattew un des co-locataires.
Les rues sont largement pires qu’à San Francisco ! Bus et jambes obligatoires.

Au fur et à mesure, les vieilles belles maisons sont transformées en hôtel ou appartements chics tandis que les  "locaux" continuent de rafistoler et de cacher la misère avec des peintures qui racontent…








Nous ne sommes pas montés dans celui-là. Brrr!
Les Mapuches chassés au sud et en Agentine, les Basques arrivés au 19e avec le béret qu'ils portent toujours ( OK ici c'est un chapeau mais nous rencontrons des bérets basques un peu partout)


















Visite de la « Sebastiana" de Pablo Neruda à Valpo, toutes les pièces s’ouvrent sur le port.
puis visite d’une autre de ses maisons plus au sud où il collectionne également ce qui évoque la mer : proues de bateaux, coquillages…


Chouette Saint Sylvestre avec Mattew et Daniela les voisins qui nous offrent un concert de rock en attendant les feux d’artifice de la baie qu’on admire depuis notre terrasse, arrosés de champagne local et de vin. 


Lendemain de fête à Pichilemu, on s'est vite sauvé.
Partout on trouve des indications d’évacuation en cas de tsunami ; après les séismes de 2010 et 2015 le gouvernement a pris des mesures efficaces pour réduire les dommages humains et matériels.


dans une autre propriété de Pablo Neruda à Isla Negra

abribus  à Isla Negra
pétro quoi ?

Un gros bourrelet de nuages barre l’horizon : c’est un phénomène météo local qui crée un micro-climat tropical au parc de Fran Jorge dans la région déserte de la côte.



escadrille de pélicans

Puente de Lobos juste au sud de Valpo : le paradis des surfeurs qui dégringolent les rochers pour se jeter dans les rouleaux fameux.

la jolie petite ville de Lolol dans la vallée complètement cultivée entre la côte et la Cordillère. Seul le cimetière nous a permis de nous poser.



Le Parc Ingles nous offre une belle rando avec des successions de hêtres mêlés de bambous façon goupillon, araucarias plus haut, zone désertique de lave pétrifiée, vasque d’eau turquoise, clairières semées de fleurs, wahoo !

Puis le Parc Altos de Lircay et ses randos : 
On ne pourra pas atteindre la laguna proche de l'arrivée : un banc de brouillard soudain nous fait rebrousser chemin. Dommage si près du but.

Enfin on voit quand même un animal sauvage (presque) : un gros renard vient fureter autour de Grodef silencieux à l’affut d’une éventuelle poubelle.


Un coup de coeur : sur la Panam somnolente (nous aussi) on aperçoit à l’horizon un cône blanc au-dessus d’un liseré de forêt, puis un autre, un autre !


L'araucaria symbole de la région ; ses pignons de la taille d'une grosse cacahuètes sont délicieux avec la truite de la région.


le volcan Lliama, toujours actif




petite maison dans la clairière, le strict minimum

Fin de ce crochet au Chili, mais nous y reviendrons
 

1 commentaire:

Didier et Nicole a dit…

D"après ce que l'on peut voir, les marchands de peinture font de superbes affaires dans la région. Boire ou coduire, il faut choisir : j'espère que vous êtes raisonnable carles vins chilens ont une superbe réputation.
Votre voyage est toujours surorenant car après le terrain désertique est venu un payage verdoyant. Quel changement en si peu de jours.
Je pense toujours à vous deux et apprécie ces petits reportages.
Didier

Patagonie - Terre de Feu

Pas d'itinéraire sur la carte pour vous montrer nos déplacements, le sud du continent est bien compliqué avec son découpage naturel des ...