Jeudi 27 : à Dushanbe – capitale du Tadjikistan, environ 600 000 habitants dont un nombre important d’hommes sont partis travailler en Russie.
Plus d’émeutes comme en 90/91 pendant la guerre civile qui suivit le démantèlement de l’URSS, ni comme en 2002 , c’est une ville aux larges avenues ombragées, toujours rafraîchie comme les autres villes que nous avions déjà rencontrées en Asie centrale par des arbres et des caniveaux où coule une eau claire.
Comme Almaty et Bishkek, Dushanbe se modernise, cette fois
dans le style néo-grec : de magnifiques places avec fontaines, colonnes, des musées, des
sièges sociaux luxueux remplacent les petites maisons basses traditionnelles ou les HLM en ruine de l'ex-URSS cependant qu'au loin
on aperçoit les montagnes douces, roussies où « nos » moutons
déambulent avec leurs bergers du XIXe.
Indice de développement humain :
125/186…
Pour les gourmands, recette du
kurutob , plat traditionnel tadjike: des morceaux de pain plat trempés
largement dans du yaourt chaud, surmontés d’oignon frit, fines herbes et un
petit piment pour faire joli ou à croquer ; à côté : une salade de
tomates qu’on mange en même temps. Ca cale, c’est bon et c’est pas cher.
Une remarque de Patrick achetant
une tablette de chocolat ordinaire dans un supermarché moderne: c’est le
prix d’un repas de kurutob + thé pour 2 au restaurant…3,5 €. Pourtant comme dans les tout-petits
magasins de 3 m2, les dates limites de vente sont largement dépassées : ce
doit être une préoccupation d’occidentaux.
Notre ghesthouse est bien entouré de
ministères, bâtiments avec militaires, le tout décoré de drapeaux et de
portraits du président. Le jardin est caché derrière de hauts murs, en plein
centre-ville avec une profusion de roses, fleurs multicolores, 2 bassins avec
des nénuphars, des oiseaux qui s’y baignent et 2 superbes chats siamois qui
restent au sec (pensée pour Nicole !)
A l’intérieur des objets usuels anciens
en ferronnerie, en faïence et des panneaux
de broderie traditionnelle décorent cette douce maison, accompagnés de livres en différentes langues. J'y retrouve un livre de R.Dahl que j'aime et je me sens "chez moi".
Une anecdote : en arrivant à Dushanbe, tombés de nos montagnes, on se fait arrêter par les policiers - les contrôles sont fréquents, pas d'inquiétude, mais là, immédiatement, le flic nous fait le geste universel avec son pouce et son index " money, pépète, flouze, oseille..."à vous de compléter si vous en avez d'autres; pas besoin de dico pour comprendre, on prend notre air idiot d'étrangers en vacances, ils s'y mettent à 2, exigent passeport, permis de conduire, font signe à Patrick de venir à l'arrière de leur voiture, pare-soleil baissé (ils ont des caméras de surveillance qu'ils neutralisent en baissant le pare-soleil). Patrick refuse, reprend les papiers et retourne dans notre Defender.
Les flics semblent laisser tomber mais l'assoiffé de liquide revient, ouvre brutalement ma portière, dit des choses pas sympa...et des jeunes souriants arrivent de leur HLM délabré. "problem? do you need help?"...et le flic de nous expliquer en termes aimables la direction pour arriver au centre-ville...on a bien ri avec les jeunes, on a vite démarré en les remerciant et en leur faisant un signe complice.
C'était notre première expérience pas drôle avec la police. D'autres vacanciers ont été beaucoup plus harcelés, leur expérience nous a aidés.
Une anecdote : en arrivant à Dushanbe, tombés de nos montagnes, on se fait arrêter par les policiers - les contrôles sont fréquents, pas d'inquiétude, mais là, immédiatement, le flic nous fait le geste universel avec son pouce et son index " money, pépète, flouze, oseille..."à vous de compléter si vous en avez d'autres; pas besoin de dico pour comprendre, on prend notre air idiot d'étrangers en vacances, ils s'y mettent à 2, exigent passeport, permis de conduire, font signe à Patrick de venir à l'arrière de leur voiture, pare-soleil baissé (ils ont des caméras de surveillance qu'ils neutralisent en baissant le pare-soleil). Patrick refuse, reprend les papiers et retourne dans notre Defender.
Les flics semblent laisser tomber mais l'assoiffé de liquide revient, ouvre brutalement ma portière, dit des choses pas sympa...et des jeunes souriants arrivent de leur HLM délabré. "problem? do you need help?"...et le flic de nous expliquer en termes aimables la direction pour arriver au centre-ville...on a bien ri avec les jeunes, on a vite démarré en les remerciant et en leur faisant un signe complice.
C'était notre première expérience pas drôle avec la police. D'autres vacanciers ont été beaucoup plus harcelés, leur expérience nous a aidés.