30 juillet 2015

Kazakhstan : toujours le désert de Aral à Shymkent



beaucoup de choses depuis notre dernier message.

Aral: moment et lieu assez peu agréables à passer. Tout est recouvert par une fine poussière qui pénètre partout, les routes sont mauvaises, nous avons envie de passer rapidement.
Le barrage  commence à faire son œuvre : la mer d'Aral nord augmente sensiblement (au détriment de la mer d'Aral sud) et la pêche reprend. 


sans commentaire...

 Sympa? spectacle qui devient habituel;
mais plus tard sur la route à 2X2 voies avec séparation au milieu, nous avons vu un chameau bien embêté devant la glissière, avec des voitures qui roulent vite...



Feux tricolores futés partout dans le pays: le temps qui est imparti est indiqué sur le feu.
Quand le feu vert clignote, il est INTERDIT de passer. tout le monde respecte ce code.

Aral et le sable partout 

 



Les parcs de détente sont fréquents dans les villes et très animés le soir où les gens viennent en famille.
 
On trouve un endroit pour continuer notre blog qui rendrait jaloux les amis des Restos de Plaisir: vous pourrez admirer le travail gracieux de fils et branchement artistiquement emmêlés:




Ne dirait-on pas un palais lointain?
Chameau venant faire le plein.






sol de notre bivouac: on regarde où on pose les pieds pour plein de raisons

Enfin on atteint le Syr Daria, à côté d'Aral, bien petit en cette saison.


comment s'appellent ces arbres en France? Ici ce sont des arbustes.


le confort de la terrasse d'un café kazakh...


 
Avec  Sauran nous débutons notre périple « culturel » après la nature austère du désert kazakh sur environ 2000km !
Sauran : 1er trace pour nous de la route de la soie : autrefois capitale au 14e siècle de la vallée du Syr Daria, elle s’élève au milieu de nulle part et on imagine l’agitation qui devait régner au vu des remparts énormes faits de briques crues recouvertes de pisé, tours de guet, rues pavées… remplacée maintenant par un silence total sur les ruines.

Belle mise en valeur par les archéologues qui ont reconstitué à l’identique une partie de muraille, l’entrée de la ville, les fondations et sol de quelques pièces tout en laissant en état d’autres parties juste fouillées.


 

 

 

Tout proche, Turkestan : le magnifique mausolée du fondateur d'une branche soufie Kodja Ahmed Yasawi. Cet ascète a vécu au 12e dans la région.  C’était un religieux populaire qui s’adressait aux gens simples, leur parlant de la religion par le biais de poèmes, de contes parfois.
 
Devant le lieu saint, une place avec des fontaines décorées à la gloire du pays : les enfants y viennent comme à la piscine municipale pour se rafraichir et jouer. Les rues même très modestes sont bordées d’arbres. Les personnes sont de type plutôt asiatique,  les jeunes sont habillés à l’européenne (les demoiselles très jolies gracieuses et court vêtues).
Wifi, internet commencent à signifier quelque chose ici !
 

Tamerlan au 14e a ordonné la construction du mausolée. Celui-ci est splendide dans son jardin de roses sorti du désert. Tamerlan étant mort avant la fin de la construction, la façade n'est pas terminée, dommage mais ça nous permet d'apprécier la sobriété d'une partie du bâtiment non recouvert de mosaïques.





clin d'œil à Christian qui a utilisé ce type de cuisine.




dernier regard sur le mausolée à Turkestan




 
Nous rencontrons un couple de cyclistes autrichiens givrés Anita et Andreas qui ont fait construire une sorte de tandem pour participer à une course Venise-Almaty. Ils sont aidés dans les côtes par un panneau solaire qui alimente une batterie ! Succès garanti devant la mosquée.

Moyenne journalière : 150/170 km ….nous les recroiserons peut-être plus loin.
 








Shymkent : son hôtel, sa douche illimitée, son wifi. Et on prépare la suite de nos découvertes.

Au bazar, nous retrouvons dans le quartier des ferblantiers des marmites  strictement identiques à celles utilisés dans les communs de la mosquée de Turkestan (14e siècle) : des ½ sphères qu’on pose sur un support maçonné avec un feu de bois dessous.


 
 
Un sourire quand Patrick découvre devant la grande mosquée tout un éventail de superbes voitures rutilantes: limousines à rallonge de différentes marques qui attendent?...
 
 
Par contre, en nous promenant dans le vieux quartier « pré-russe » rafraichi par un petit canal où les enfants s’amusent,  nous découvrons une jolie mosquée ancienne et sa madrasa ombragée.
 
 
prochain et sans doute dernier épisode kazakh à la première borne wifi rencontrée: trésors archéologiques en perspective.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La mer d'Aral est une catastrophe écologique et je ne sais pas si la barrage pourra restitué à terme cette mer fermée. A certains endroits, les rives ont reculé de plusieurs dizaines de kilomètres, laissant échoués des bateaux fantômes de pêcheurs. Je me rappelle d'une image d'un ponton en plein milieu d'un désert... Je ne me souviens plus de combien de mètres le niveau est descendu mais c'est impressionnant - la Mer Morte, en regard, n'a perdu qu'une goutte d'eau. Ma curiosité m'a amené à vous devancé en lisant plusieurs articles sur le Pamir : pour un amoureux de la montagne, j'en ai pris plein les yeux ; pas de vertige quand je vois ce qu'est a route M41 dans les gorges du Piandj (y passerez-vous ?). Je m'arrête là pour vous laisser raconter l'histoire. Je suis content pour vous deux qu'aucun ennui - administratifs ou mécaniques - ne vienne obscurcir cette "excursion" (!) et, en lisant vos lignes, j'imagine que vous êtes en bonne santé, tout admiratifs des images qui s'offrent à vos yeux. Vous ne parlez pas des contact que vous pouvez avoir avec les populations... A plus. Patrice

Anonyme a dit…

Tu m'as l'air tb sur cette terrasse kazakh! RV à quelle heure?
Pascale

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