23 septembre 2015

Jakshy kalyngydzar* Kirguiztan (= "*au revoir" pour les ignares)

 
Bishkek

Lundi 14, mardi 15

Service rapide pour le visa iranien : 1 mois pour avoir le « code » (= lettre d’invitation), mais une journée pour le visa. Ouf !

Patrick retrouve « sa copine » de l’ambassade ouzbèque : une personne qui a elle seule peut décourager un bataillon de touristes désireux de découvrir les magnifiques trésors de son pays.
Mais c’est bon, nous la quittons avec un tampon supplémentaire sur notre passeport.

Nous étions surpris par les ordures qui traînent au pied des arbres ou des poteaux quelque soit le quartier. Ce n’est pas le fait de gens négligents,  il y a un réel système de ramassage des ordures mais celui-ci n’est pas optimisé. Chacun met là ses détritus dans des sacs quelconques, le conducteur d’un petit camion vient les ramasser à la main. Si le sac est éventré ou mal fermé, il ramasse le plus gros et laisse le reste. C’est un début.

Mercredi 16 :

Nos visas ouzbèques et iraniens sur nos passeports, cap vers  le parc naturel au sud de Bishkek : les Alpes kirghizes.

Puis M41 à nouveau vers la frontière ouzbèque.

Plaisir de revoir ces beaux paysages de jailoo sur les plateaux entre les 2 cols à 3000m. mais beaucoup de  yourtes ont disparu, restent leurs traces : un disque de graviers sur l’herbe rase, quelques pierres qui délimitent le chemin. Nostalgie

 

Samedi 19 : suite sur la M41, nous repassons par les mêmes paysages du lac Toktogul qui nous paraissaient si arides il y a un mois ;  sous la pluie ils s’estompent et laissent deviner les montagnes dorées et les gorges de la Naryn toujours bleue turquoise.

dernier jour au Kirghistan, dur !

Pour faire une pause, on quitte la M41 par une piste qui nous conduit dans un lieu magnifique : d’un côté une enfilade de montagnes arides avec quelques maisons de bergers abandonnées, de l’autre une vue plongeante sur le canyon de la Naryn. Dommage que la météo soit mauvaise, 1 ou 2 jours là seraient parfaits.

du même endroit, les 2 vues opposées


 
Pendant le déjeuner, un routier nous présente à ses collègues. Ils sont Ouzbèques mais vivent au Kirghizstan : « c’est mieux ». Ils importent en contrebande vers l’Ouzbékistan des vaches kirghizes:  « là-bas on a besoin de viande, ici il y en a beaucoup ». No comment


Après-midi. Un rassemblement animé sur la place d’une petite ville pour les élections qui se préparent dans le pays ? Pas du tout, c’est nous qui demandons à 2 messieurs où se trouve le bankomat. Un passant puis d’autres arrivent, se renseignent,  discutent des itinéraires, se coupent, se répètent, l’un téléphone pour vérifier que la banque est ouverte, l’autre se propose de nous y emmener…On se serait cru dans le village d’Astérix.
grands signes de mains, et tout retombe au calme.


il y en a un qui résiste, toujours et encore...
 

 

3 commentaires:

Unknown a dit…

Quels beaux paysages!
C'est drôle de voir les vestiges soviétiques et ... ça fait plaisir aussi!

Didier et Nicole a dit…

Que ne feriez-vous pas pour un joli tampon au bas d'une page !
Merci de nous faire profiter de votre voyage grace à vos commentaires et photos, les paysages sont souvent désertiques et doivent être plus splendides en réel.
Amitiés à tous les deux !

Anonyme a dit…

les Alpes kirghizes... cela fait rêver un rando comme moi foldingue de montagne ! Merci de me gaver les yeux... mais vous, ne voudriez-vous pas y planter définitivement votre yourtes ? Néanmoins, j'attends avec impatience vos nouveaux reportages car l'Iran pourrait avoir son lot de surprises à la mode Roger Frison-Roche qui raffolait tout autant de la montagne que du désert. A bientôt et bises à tous les deux.

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